Pour ou contre toujours dire ce que l’on pense ?
C’était la question du jour ! Voici le compte-rendu de nos échanges 😉
Manon : Moi, je suis contre. Je pense qu’il ne faut pas toujours dire ce que l’on pense.
Aurélien : Moi, je pense le contraire. Il faut toujours dire à l’autre ce qui ne va pas pour que les choses soient réglées. Il faut dire à l’autre ses quatre vérités.
Asya : Parfois, je n’arrive pas à dire les choses.
Aurélien : Parfois, on n’arrive pas parce qu’on est timide.
Asya : Non, moi je ne suis plus timide. C’était avant.
Rémy : Moi, je pense qu’il ne faut pas toujours dire les choses à l’autre mais je ne sais pas pourquoi.
Aurélien : Peut-être que tu as peur de l’autre ?
Rémy : Non, c’est pas ça !
Manon : Parce qu’on n’a pas envie de parler de choses qui nous appartiennent comme des choses de famille, des secrets…
Aurélien : Moi quand j’ai dit à mon père que je ne voulais pas travailler au bois, je lui ai dit ce que je pensais et du coup il m’a crié dessus. Alors, je suis monté dans ma chambre et j’ai mis la musique à fond pour ne plus l’entendre. Parfois, je mets des musiques tristes ou d’amour dans ces moments là. Si je ne lui avais pas dit, j’aurai travaillé toute la matinée avec lui. Donc je suis pour toujours dire ce que l’on pense.
Monsieur Lançon : Est-ce que c’est facile de dire ce que l’on pense à ces parents ?
Asya : Non, c’est difficile de dire ce que l’on pense parce que je ne me sens pas bien. Par exemple quand mon frère dit ce qu’il pense à mes parents, il s’énerve et je ne me sens pas bien. Il y a de la tension dans la famille.
Aurélien : Moi quand je suis énervé, je vais voir ma mère et on va faire un petit tour en marchant.
Manon : Avec les éducateurs du foyer, je leur dis toujours ce que je pense mais ils ne m’écoutent pas.
Rémy : Moi, je garde tout pour moi. Je ne dis jamais rien comme ça je suis tranquille. Si on m’énerve je parts.
Asya : Et si on te suit ?
Rémy : Je vais m’enfermer dans un endroit.
Aurélien : Si j’ai un problème avec quelqu’un je vais voir un éducateur ou un professeur. Avant, j’utilisais la violence mais c’est fini ça. Mais c’est difficile quand même.
Mathéo : Moi aussi si j’ai un problème, je vais voir un adulte parce que c’est difficile de dire ce que l’on pense.
Aurélien : On peut dire ce que l’on pense mais parfois c’est difficile avec les parents. Avec les copains, les amis ont peu dire ce que l’on pense mais avec les parents c’est plus difficile. C’est plus difficile parce que les parents ont leur doit le respect parce qu’ils nous ont élevés depuis que l’on est tout petit et c’est difficile de leur dire non.
Asya : Moi parfois, je ne veux pas faire des choses mais je le fais quand même pour mes parents.
Monsieur Lançon : C’est donc difficile de dire non à ses parents…
Asya : On peut dire non à ses parents quand on est adulte.
Aurélien : C’est quand on a 18 ans.
Manon : Non, c’est quand on a 20 ans parce qu’à 18 ans on est majeur mais pour moi on n’est pas encore adulte. C’est pas parce qu’on a 18 ans qu’on est le big boss.
Aurélien : Moi, mon frère, il a 22 ans mais il se comporte comme un enfant. C’est un adulte mais ce n’est pas un adulte.
La classe Mandela 2
J’ai bien aimé ce débat en classe.
Bonjour la classe Mandela 2,
La question venait-elle de la boîte à questions de notre classe ?
Très intéressant ce débat. Merci pour vos partages !
Bravo la classe Mandela 2
Sarah BONNET
Bonsoir tout le monde.
Je suis pour ne pas tout le temps dire ce que l’on pense car parfois la vérité peut blesser les autres et ce n’est pas tout le temps très drôle. Pour ton grand frère Aurélien, il doit sûrement profiter de la vie. Quand on sera vieux après, on aura des regrets car on se sera privé des choses que l’on aurait pu faire dans notre jeunesse.